Un grand partage de poèmes !
18 comédiens d’Arts en Scène, déguisés en Apaches, ces voyous de Paris révolutionnaires et mauvais garçons, liront et distribueront des poèmes dans les tramways et les rues de l’agglomération lyonnaise.
De l'Hippodrome de Parilly aux berges du Rhône, en passant par le Parc Sergent-Blandan, suivez-nous et rejoignez cette grande marche poétique !
Les comédiens vous accueilleront dès 14h30 à la Bibliothèque de la Part-Dieu (Lyon 3e) pour la remise du Prix Kowalski au poète Jean Joubert (entrée libre).
Suivez la marche sur Facebook pour nous géo-localiser: https://www.facebook.com/lamarchepoetiquelyon?fref=ts
GRATUIT.
Infos : Espace Pandora - 04 72 50 14 78.
En savoir +
Pour nous suivre sur Facebook :
Production Arts en Scène – école de théâtre - Espace Pandora - Mise en scène Eric Zobel
Dans le cadre du Printemps des Poètes 2015, "l'insurrection poétique"
Avec
Comédiens, élèves de l'école de théâtre
BAGUET CAROLINE
BESSE CANDICE
BONNET MICKAËL
BOUCHET LUCILE
BULLIER RÉMI
CROISET ANNAËLLE
DONNER JULIETTE
GERY FLORIAN
PANAGIOTOU NATALIA
ROGENERUD HERVÉ
MERCIER TEDDY
SALVAT SOLÈNE
SIGOURE BÉRENGÈRE
Musicien accordéonniste
JAEGER SAMUEL
Le tout était de trouver une forme poétique, populaire et accessible pour inviter les gens de la rue et des places à poétiser avec nous.
Filles et fils de Gavroche et d’Aristide Bruant, Apaches venus des temps anciens, modernes tout en étant inactuels, les personnages de notre fantasmagorie poético-théâtrale transmettent la poésie en musique et en voix.
Fils et fille d’un peuple imaginaire, si leur écharpe rouge de Bruant et leur béret de mauvais garçons font songer à une imagerie un peu trop vernie, ils viennent rappeler, avec toute la force de leur jeunesse et de leur engagement poétique, comme le disait Léo Ferré que« les plus beaux chants sont des chants de revendication ».
Ils ne chantent pas mais parlent le poème sans musique car la poésie est déjà chant à elle seule. Le silence entre les strophes ou entre les poèmes, est parfois accompagné par notre camarade musicien. L’accordéon, instrument traditionnel des fêtes populaires et de la poésie des gargottes, ressurgit pour nous rappeler la grande tradition d’un peuple de la rue turbulent, artiste et vivant, qui sait bien au fond de lui, comme le chante le poète Gabriel Celaya que « la poésie est une arme chargée de futur ».
Ces personnages et ces thèmes sont connus de tous et appartiennent à un patrimoine imaginaire commun, c’est pourquoi nous souhaitons éviter l’écueil du cliché et de la révolte poétique mise dans une boule à neige. Pour cela, le répertoire des poèmes sera très large et ne se cantonnera pas à la poésie politique ou militante. L’acte poétique en soi, la profération de la parole du poète dans l’espace public, quel qu’en soit le sujet, l’époque et la forme, prend en ces temps troublés que nous vivons une fonction symbolique et politique forte, et ce, même si le poète ou sa poésie ne sont pas « engagés » comme l’on dit.
D’autre part, à travers le mouvement et les outils du théâtre d’objet, ces écharpes rouges et ces casquettes peuvent se prêter à un détournement et donner lieu à des jeux visuels et des manipulations simples mais efficaces. Les écharpes deviennent ainsi tapis rouge, trace de sang, éclairs écarlates et rouges déchirures de l’espace, ou symboliquement rubans et liens humains.
Ces propositions qui visent à élargir le répertoire des poèmes lus, qu’ils soient contemporains ou classiques, et à détourner le sens des accessoires de leur sens folklorique premier invitent le public à entrer dans la poésie et au-delà du mythe, permettent à ces Apaches venus des temps anciens de s’adresser à nous, femmes et hommes du XXI eme siècle.
Dispositif : la grande marche des écharpes rouges sera tracée en direct sur internet afin que l’on puisse suivre les déplacements des comédiens et les repérer sur une carte (et accéder à des photos, vidéos, etc.)